Signature
Le moment où les parties signent formellement le SPA est généralement appelé la signature. La signature n’est pas nécessairement le moment du transfert de la propriété des actions (clôture). Si les parties parviennent rapidement à un accord, le moment de la signature et celui de la clôture peuvent coïncider, mais il arrive souvent qu’une période de temps entière s’écoule entre le moment de la signature et celui de la clôture. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela :
En règle générale, un accord d’acquisition ne sera signé que sous certaines conditions préalables et/ou obligations de pré- clôture. Une obligation sous condition suspensive est une obligation qui ne devient effective qu’après la survenance d’un événement futur prédéfini et incertain. Ce n’est que si toutes les conditions préalables sont remplies ou si l’acheteur y renonce que la transaction sera clôturée, la propriété des actions étant transférée contre paiement du prix fixé. Par engagements de pré-clôture, on entend en fait qu’avant le transfert des actions, le vendeur met d’abord un certain nombre de choses en ordre, comme décrit ci-dessus.
L’utilisation de conditions résolutoires dans les accords de reprise est plutôt rare. L’obligation sera éteinte ex tunc lorsque
l’événement futur et incertain prédéterminé se sera produit ou, selon la façon dont la clause est rédigée, ne se sera pas produit. Par exemple, une clause qui stipule qu’en cas de faillite de la société cible, l’accord sera dissous. Si la condition résolutoire se réalise, la situation sera rétablie dans son état initial. Une restauration signifie le retour des actions et le remboursement du prix d’achat. En pratique, il est souvent irréaliste de revenir à la situation initiale en cas de reprise, d’où l’utilisation plutôt rare de conditions résolutoires dans les accords de reprise.
Comme, dans la plupart des cas, le moment de la signature et celui de la clôture ne coïncident pas, l’acheteur a besoin d’une protection supplémentaire dans l’intervalle. En ce sens qu’au moment de la signature, il existe un accord entre le prix et l’objet et que l’acheteur sait à quoi s’en tenir. Mais tant que l’affaire n’est pas conclue, donc tant qu’il n’est pas le propriétaire des actions, tout peut arriver dans cette société. L’acheteur peut essayer de se protéger pendant cette période en :
peut faire que les choses habituelles pour maintenir l’entreprise. Par exemple, il peut être convenu qu’entre la signature et la clôture, le vendeur ne contractera aucun prêt important sans le consentement préalable de l’acheteur. .