fusion

Fusion

Une fusion est une opération de restructuration par laquelle une ou plusieurs sociétés existantes sont entièrement absorbées par une autre société (déjà existante ou non). Le nouveau CSA contient des règles très complètes sur les fusions et distingue deux formes de fusion : la fusion par acquisition et la fusion par incorporation.

1. la fusion par acquisition L’article 12:2 du CSA définit une fusion par absorption comme suit : “l’acte juridique par lequel l’ensemble du patrimoine d’une ou plusieurs sociétés, droits et obligations, est transmis à une autre société par suite d’une dissolution sans liquidation, moyennant l’émission d’actions de la société absorbante au profit des associés ou actionnaires de la ou des sociétés dissoutes, éventuellement avec une soulte qui ne peut excéder le dixième de la valeur nominale ou, à défaut de valeur nominale, du pair comptable des actions émises”. En d’autres termes, l’ensemble des actifs de la société A est transféré à la société B. En échange, la société B émet des actions aux actionnaires de la société A. La société A est ensuite dissoute sans être liquidée.

2. Fusie door oprichting En outre, l’article 12:3 du CSA fournit une description de la fusion par constitution d’une nouvelle société : “comme l’acte juridique par lequel l’ensemble de l’actif et du passif de diverses sociétés est transféré à une nouvelle société constituée par celles-ci à la suite de leur dissolution sans liquidation, en échange de l’émission d’actions de la nouvelle société aux associés ou actionnaires des sociétés dissoutes, éventuellement avec un paiement en espèces ne dépassant pas un dixième de la valeur nominale ou, en l’absence de valeur nominale, du pair comptable des actions émises”. Dans ce contexte, l’entreprise A et l’entreprise B apportent leurs actifs à une nouvelle entreprise C. La société C émet des actions aux actionnaires des sociétés A et B. Les sociétés A et B sont dissoutes sans être mises en liquidation. Dans la pratique, les fusions sont devenues une opération courante, notamment au sein d’un groupe. Une fusion est le moyen idéal de simplifier la structure d’un groupe, car il s’agit d’un moyen très efficace et fiscalement avantageux de retirer certaines sociétés d’un groupe. Les fusions au sein d’un groupe sont donc très souvent réalisées dans le but de contrôler les coûts, de liquider une entreprise et donc de la retirer de la

structure. En pratique, des fusions ont également lieu entre des parties indépendantes, mais elles sont plutôt rares. Dans ce contexte, on sera plus enclin à opter pour une reprise d’actions.

Transactions traitées comme des fusions ou des scissions Plusieurs opérations sont assimilées à une fusion ou à une scission. Le CSA distingue trois opérations différentes qui sont traitées de la même manière qu’une fusion ou une scission : la fusion silencieuse, la scission silencieuse et la scission partielle.

1. la fusion silencieuse L a fusion en franchise d’impôt ou fusion silencieuse est assimilée à une fusion par absorption en vertu de l’article 12:7 du CSA. C’est l’acte juridique par lequel l’ensemble du patrimoine d’une ou plusieurs sociétés, droits et obligations, est transmis à une autre société à la suite d’une dissolution sans liquidation, lorsque toutes leurs actions et autres titres avec droit de vote sont détenus soit par cette autre société, soit par des intermédiaires de cette société, soit par ces intermédiaires et cette société. Cette technique est relativement courante dans le cadre d’un huis clos collectif. Il s’agit d’une fusion mère-filiale de facto dans laquelle la société mère prend le contrôle de la filiale.

2. la scission silencieuse Contrairement à la fusion silencieuse, la scission silencieuse (opération assimilée à une scission) n’était pas encore inscrite dans l’ancien Code des sociétés. Avec l’introduction du CSA, la scission silencieuse est légalement reconnue dans l’article 12:8, 2°du CSA. Cette disposition assimile une scission à : “l’acte juridique par lequel une partie de l’actif et du passif d’une société est transférée, sans être dissoute, à une autre société qui possède déjà la totalité de ses actions et autres titres avec droit de vote”. Cela concerne également une situation dans laquelle une filiale vend une partie de ses actifs au profit de la société mère, qui détient toutes les actions de cette filiale. En d’autres termes, cette opération vise principalement la restructuration intra-groupe. Les règles de la scission ordinaire s’appliquent sans restriction à la scission à responsabilité limitée dans la mesure où elles sont compatibles avec les caractéristiques de cette dernière. Aucune nouvelle action ne doit être émise car la société mère est déjà actionnaire de toutes les actions de la filiale.

3. la scission partielle Avant l’entrée en vigueur de l’ARC, l’existence de la scission partielle était déduite de l’énigmatique article 677 du Code des sociétés. En donnant

une définition large, le Journal officiel tente de lever cette incertitude juridique. Désormais, la scission partielle est caractérisée comme un acte juridique par lequel une partie de l’actif et du passif d’une société est transférée, sans être dissoute, à une ou plusieurs sociétés existantes ou constituées par elles, en échange de l’émission, au profit des associés ou actionnaires de la société transférante, d’actions de la ou des sociétés acquéreuses, éventuellement avec une soulte ne dépassant pas le dixième de la valeur nominale ou, à défaut de valeur nominale, du pair comptable des actions émises.

Maken we abstractie van deze definitie dan vinden we de volgende essentiële karakteristieken terug van de partiële splitsing:

  • une partie des actifs et des passifs est transférée d’une société cédante à une ou plusieurs sociétés acquéreuses ;
  • la société transférante continue d’exister (une différence majeure avec une scission ordinaire dans laquelle la société transférante est dissoute) ;
  •  la société réceptrice distribue des actions aux actionnaires de la société transférante.

Ce sont les scissions partielles qui se produisent régulièrement dans la pratique. Le choix d’une scission partielle peut être fondé sur différents motifs :

  • on peut souhaiter, par exemple, redistribuer ou céder les différentes activités d’une entreprise. L’entreprise souhaite se concentrer sur d’autres activités et se réorienter.
  • une scission est également souvent réalisée lorsque, au sein d’un groupe existant, on souhaite séparer les activités commerciales ou industrielles et les biens immobiliers en vue d’une vente, ce que l’on appelle un carve-out dans une opération de fusion et d’acquisition.
  • une scission peut également être un instrument utile pour résoudre à l’amiable les conflits entre actionnaires. Lorsqu’ils n’arrivent plus à s’entendre et décident de se séparer d’une partie des activités. Il permet à une entreprise de céder une partie de ses actifs de manière simple, efficace et fiscalement avantageuse..

Étant donné que les transactions susmentionnées sont assimilées à une fusion ou à une scission par le CSA, la procédure de fusion ou de scission devra être suivie comme expliqué ci-dessus.

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