Mois : septembre 2024
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Le nouveau arrêté du gouvernement bruxellois sur la détection des incendies impose l’obligation d’installer des détecteurs de fumée dans chaque logement de la Région bruxelloise à partir du 1er janvier 2025. Jusqu’à présent, cette obligation ne s’appliquait qu’aux biens locatifs. Nous ne pouvons que nous réjouir de cette nouvelle obligation, car le feu ne fait aucune distinction entre locataires et propriétaires.

En Région flamande, cette obligation est en vigueur depuis le 1er janvier 2020. (Voir : https://studio-legale.com/vanaf-1-januari-2020-rookmelders-verplicht-in-elke-vlaamse-woning/)

En plus de cette obligation générale, d’autres exigences s’appliqueront en Région bruxelloise. Nous sommes heureux de vous les exposer.

Certaines règlementations sont liées à l’aménagement de l’habitation. Par exemple, il est obligatoire d’installer un détecteur de fumée dans la première pièce de l’habitation après l’entrée principale et dans chaque pièce faisant partie du chemin de circulation interne.

Le chemin de circulation interne d’un logement est « l’ensemble des pièces et couloirs que l’on doit traverser pour relier la ou les chambre(s) à coucher à l’accès principal du logement ».

De plus, il faut installer un détecteur de fumée à chaque étage qui n’est pas situé sur le chemin de circulation interne, soit sur le palier, soit dans la première pièce à laquelle on accède depuis l’étage.

Lorsque cette réglementation rend nécessaire l’installation de 4 détecteurs de fumée autonomes ou plus dans l’habitation, il devient obligatoire d’installer des détecteurs de fumée interconnectés ou un système de détection centralisé.

Dans les pièces utilisées exclusivement comme cuisine, salle de bain et/ou douche, les détecteurs de fumée peuvent mais ne doivent pas être installés.

Les logements équipées d’un système de détection centralisé de type « surveillance partielle » ou « surveillance totale » sont exemptées de l’obligation d’installer un détecteur de fumée.

En outre, il existe également certaines règlementations concernant le type et l’emplacement des détecteurs de fumée. Ainsi, seuls les détecteurs de fumée conformes à la norme NBN EN 14604 peuvent être installés s’ils ne sont pas de type ionique et s’ils disposent d’une batterie intégrée d’une durée de vie de 10 ans ou s’ils sont raccordés au circuit électrique. Dans ce dernier cas, une batterie de secours doit être présente.

Le système de détection centralisé doit être conforme à la norme NBN S21-100 1&2.

L’installation et l’entretien des détecteurs de fumée doivent être conformes aux normes belges et européennes pour les applications domestiques. A défaut, les règles d’installation du gouvernement bruxellois, annexées à l’arrêté du 28 septembre 2023 concernant la détection d’incendie, sont d’application.

Dans son arrêté, le gouvernement aborde également brièvement le coût de l’achat et de l’installation des détecteurs de fumée dans les immeubles locatifs. Ainsi, le propriétaire est tenu de remplacer le détecteur de fumée à sa date d’expiration. C’est également le propriétaire qui supporte le coût « de remplacement du détecteur de fumée au terme de la validité de la batterie annoncée par le fabriquant ».

Le propriétaire peut effectuer un contrôle annuel dans le logement pour vérifier le bon fonctionnement des détecteurs de fumée. Le locataire doit informer le propriétaire par écrit si la batterie est déchargée prématurément ou s’il y a un dysfonctionnement.

Les propriétaires qui ont déjà installé 4 détecteurs de fumée ou plus conformément aux règles bruxelloises existantes en matière de détection d’incendie ne devront les remplacer par des détecteurs de fumée interconnectés ou par un système de détection centralisé qu’au moment de la date de remplacement des détecteurs de fumée et au plus tard le 1er janvier 2028.

A partir du 1er janvier 2025, les propriétaires de la Région bruxelloise devront se conformer aux obligations susmentionnées afin que le feu puisse être détecté le plus rapidement possible dans chaque logement, quels qu’en soient les habitants.

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Les examens de fertilité et les traitements de fertilité sont un voyage qu’il ne faut pas sous-estimer, avec le stress et la charge psychologique que cela implique. De plus, de nombreux rendez-vous et visites sont généralement nécessaire auprès des médecins/ spécialistes/ cliniques de fertilité.

Il est donc fréquent que les personnes s’absentent du travail à plusieurs reprises au cours de tels traitements.

Le législateur est désormais intervenu pour encadrer cette situation en termes de protection du salarié.

Par la loi du 24 mars 2024 modifiant la sur le travail du 16 mars 1971 et la loi du 10 mai 2007 tendant à lutter contre la discrimination entre les femmes et les hommes, en vue d’instituer une protection pour les travailleuses et travailleurs qui s’absentent du travail pour un traitement d’infertilité ou pour une procréation médicalement assistée[1], il est prévu une protection pour les travailleuses et les travailleurs qui s’absentent du travail pour un traitement d’infertilité ou pour une procréation médicalement assistée.

Le travailleur ou la travailleuse bénéficie d’une protection contre le licenciement dès que le travailleur ou la travailleuse concernée informe l’employeur par écrit qu’il suit un traitement (certificat médical à l’appui).

La loi anti-discrimination du 10 mai 2007 ajoute également un critère selon lequel l’employé a le droit de revenir à la même fonction: « absence due à un traitement de fertilité ou à un programme d’assistance médicale à la procréation ».

Il est interdit à l’employeur de résilier unilatéralement le contrat de travail jusqu’à 2 mois après les traitements (sauf pour des raisons non liées à l’absence dans le cadre du traitement envisagé).

Une indemnité forfaitaire de 6 mois de salaire brut (en plus de l’indemnité normale à verser en cas de rupture du contrat de travail) est prévue si aucune motif autre que l’absence dans le cadre du programme de fertilité ne peut être démontré.

Si vous avez des questions dans le cadre de cette problématique, veuillez contacter [email protected] ou consulter notre site web www.studio-legale.be.

[1] Publié dans le Moniteur belge le 18 avril 2024 et entré en vigueur le 28 avril 2024.

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